Marielle de Sarnez, bras droit de François Bayrou, bat le rappel de ses colistiers pour la traditionnelle photo de groupe. Avec comme toile de fond la maison de Jean Monnet, un des pères fondateurs de l'Europe. Un lieu particulièrement emblématique pour des centristes qui se posent en héritiers : «La maison de Jean Monnet est aussi simple que l'idée de l'Europe qu'il portait était grande, et que nous continuons à porter», a souligné l'eurodéputée Marielle de Sarnez, après une brève visite de la demeure à Bazoches-sur-Guyonne (Yvelines). Dans la circonscription Ile-de-France, la vice-présidente du Modem conduira la liste Les Européens, née des retrouvailles entre François Bayrou et Jean-Louis Borloo, président de l'UDI jusqu'à sa récente démission pour raisons de santé. Jean-Marie Cavada, issu de l'UDI, occupe la deuxième position.

Avec une feuille de route tracée au cordeau pour cette campagne européenne éclair, où les discours anti-Europe à droite, à l'extrême droite et à la gauche de la gauche focalisent pour l'instant l'attention. «Nous sommes des Européens clairs, conséquents et qui s'assument», revendique la tête de liste d'un Modem de plus en plus revenu dans le giron du centre droit. «Il n'y a pas d'eurosceptiques, il y a seulement des partis qui sont contre», renchérit Jean-Marie Cavada, candidat à un troisième et dernier mandat d'eurodéputé. A propos des élus europhobes, il interroge : «Comment peut-on être contre une institution qui vo