Les municipales passées, ses listes européennes bouclées, le Front de gauche espérait en avoir fini avec les querelles internes. Une nouvelle péripétie a pourtant surgi hier, la Gauche unitaire (GU) − composante fondatrice, mais mineure, du cartel − ayant décidé de suspendre sa participation aux instances communes. Dans un courrier adressé hier aux organisations membres, le bureau national de GU juge que le mouvement a été mal traité lors de la constitution des listes européennes.
La Gauche unitaire est privée «des positions et de la visibilité qu'elle pouvait légitimement revendiquer, en sa qualité de troisième composante fondatrice du Front de gauche et au titre de sa contribution à la vie de celui-ci depuis cinq ans», lit-on dans cette lettre. Plus profondément, le parti estime que «le Front de gauche apparaît de plus en plus comme un bateau ivre que ne rassemblent ni une stratégie cohérente ni un discours audible».
Conséquence : les relations entre alliés seraient régies par «la logique du coup de force permanent», «le recours systéma