Ils sont quarante et un à avoir refusé mardi de voter en faveur du plan d'économies proposé par le gouvernement. Quarante et un à n'avoir pas voté en faveur du programme de stabilité budgétaire. Ce n'est qu'après de longues discussions qu'ils ont su concilier leurs divergences sur la manière d'exprimer leur désaccord. Leur solution: l'abstention. Mais s'ils estiment que l'effort demandé aux Français est trop important, ils ne se sont pas tous abstenus pour les mêmes raisons.
Des motivations diverses
«Le rythme de ce plan d'économies est trop rapide, trop brutal et trop risqué, et les doutes concernant ce plan d'économies sont partagés entre tous». Pour Pouria Amirshahi, député socialiste de l'aile gauche du parti, comme pour la plupart des abstentionnistes, c'est le montant des économies demandées par le gouvernement qui est à l'origine de leur décision. Pourtant, tous ne sont pas issus de la même mouvance politique. Si une grande majorité provient de l'aile gauche, dont une douzaine du courant de Benoît Hamon, «Un monde d'avance», d'autres, comme l'économiste Pierre-Alain Muet, s'inscrivent plus dans ce qu'il appelle «le centre de gravité du parti». D'où quelques divergenc