Après l'inversion de la courbe du chômage, le retournement économique. Alors que François Hollande entame demain la troisième année de son mandat plombé par des sondages qui font de lui le président le plus impopulaire de la Ve République, passé sous la barre des 20% d'opinions favorables, le chef d'Etat place un espoir de rebond dans la conjoncture économique.
«On est entrés dans la deuxième phase du quinquennat, le redressement n'est pas terminé, mais le retournement économique arrive», a-t-il confié ce week-end au Journal du dimanche. «Nous sommes à un moment décisif. Pourquoi ? Parce qu'une reprise se dessine», avait-il déjà lancé le 27 avril devant le corps préfectoral. «En Europe, la tendance est claire, aux Etats-Unis, elle est même confirmée, l'investissement frémit, les prévisions d'activité s'améliorent et la croissance revient», même si elle demeure «trop faible encore», a-t-il fait valoir.
Plusieurs ténors socialistes ont embrayé sur ce nouvel axe de communication. Le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, y voit un chef de l'Etat «confiant dans le fait que la politique qu'il mène est une politique de protection des Français, quand on voit ce qu'il se passe dans les autres pays ou les demandes de l'UMP comme plan d'austérité : 130 milliards d'économies et un million de fonctionnaires en moins». Pour le député de Paris, c'est clair : «François Hollande a stoppé le décli