«Cette histoire d'augmentation, c'est totalement faux. Si vous regardez dans le détail, par exemple ce qu'a fait le maire de Cogolin, il a renoncé à sa voiture de fonction, c'était 5 000 euros par an. [...] En réalité, ça coûte moins cher pour le contribuable.»
Florian Philippot vice-président du Front national le 1er mai sur LCI
INTOX. Un mois après les élections municipales, les nouveaux maires étiquetés Front national et Rassemblement bleu Marine ont déjà commencé à faire parler d'eux. Dans le Var, où l'extrême droite a raflé trois communes, ce sont Marc-Etienne Lansade et Philippe de La Grange, fraîchement élus à Cogolin et au Luc-en-Provence, qui ont déclenché (involontairement ?) la première polémique… en faisant voter dès le premier conseil municipal une augmentation de leurs indemnités et de celles de leurs élus. Le 24 avril, le quotidien Var-Matin rapporte l'élégante justification de Philippe de La Grange : «Les adjoints touchent quand même moins qu'un étranger venant prendre sa retraite en France sans jamais y avoir travaillé» (lire ci-dessous). Des propos relayés par Elisabeth Mariottini et Dominique Lain, principaux élus d'opposition divers droite du Luc - et repris par le site FranceTVinfo. Elsa Di Méo, ancienne candidate PS de Fréjus (autre commune varoise gagnée par le FN), s'indigne de son côté sur, Facebook : «Ils revendiquaient transparence et bonne gestion ? C'est indécence et dépenses supplémentaires !» Interrogé sur les faits le 1er mai, le numéro 2 du Front national, Florian Philippot, s'agace de la polémique, qui est pour lui complètement injustifiée : «Cette histoire d'augmentation, c'est totalement faux, lançait-il à Gu