Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre de Belgique et désormais député européen, passe en revue son emploi du temps. Ce mardi, celui qui brigue le fauteuil de président de la Commission européenne était à Paris pour une réunion militante devant un parterre d'une cinquantaine de personnes à l'initiative des listes «les Européens» nées du rapprochement entre le Modem et l'UDI. Juste après, il recevait une délégation des candidats lituaniens au Parlement européen avant de s'envoler vers Bilbao. Dans la foulée, ce sera Barcelone, vendredi Milan pour présenter les conclusions d'une étude sur les conséquences d'une sortie de l'euro pour l'économie italienne puis Bruxelles avant un retour à Paris dimanche pour le meeting parisien des «Européens» et à nouveau Paris lundi pour participer à l'émission Mots croisés.
«Le plus dur n'est pas de faire campagne dans tous les pays de l'Union, mais d'y monter des listes de candidats avec des gens qui portent les mêmes valeurs et la même vision de l'Europe que nous», sourit Guy Verhofstadt en tournée européenne à la fois pour promouvoir sa vision de l'Europe, résolument fédéraliste, sa candidature à la tête de la Commission européenne et pour soutenir les candidatures proches de son courant de pensée, libéral et pro-européen. Le tout dans une campagne éclair où les eurosceptiques tiennent pour le moment le ha