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Affaire Bygmalion : Copé droit dans ses bottes

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Le patron de l'UMP maintient que les 20 millions d'euros payés par le parti à la société de communication étaient justifiés.
Jean-François Copé, en mode choqué, à Toulouse pendant un meeting pour la campagne des élections européennes jeudi soir. (Photo Rémy Gabalda. AFP)
publié le 15 mai 2014 à 21h41
(mis à jour le 16 mai 2014 à 0h27)

C'est un coup de «la gauche en grandes difficultés» ou de quelque autre fâcheux «à dix jours d'une élection». En tout cas, Jean-François Copé a jugé ce jeudi à Toulouse que les pages de Libération consacrées le matin même aux 20 millions d'euros facturés en six mois à l'UMP par une société amie étaient «tout sauf dues au hasard».

«Tout a été dit sur le sujet. J'ai donné tous les détails dans un rapport de sept pages», a-t-il développé en marge d'un meeting pour les élections européennes. Ce rapport a peut-être échappé à la patronne de l'UMP pour l'Île-de-France, Valérie Pécresse. Laquelle, toujours ce jeudi matin, disait sur I-Télé sa certitude que «Jean-François Copé [aurait] à cœur de clarifier, de donner toutes les explications sur ces dépenses». Copé a sa propre explication de texte : «Elle n'a pas dit qu'elle attendait mes explications», dit-il à Libération.

Ces 20 millions ont donc financé toutes sortes de réunions, «bien réelles» et donc surtout pas fictives. Le député UMP de Paris Pierre Lellouche, dont le nom figure sur une de ces factures en règlement d'une prestation dont il dit tout ignorer, a toutefois saisi son a