Visiblement mal à l'aise mais bien décidé à ne pas porter seul le chapeau, Copé a très sensiblement changé de ton hier soir sur BFM TV. Interrogé sur les conventions présumées fictives et très lourdement facturées au premier semestre 2012 par ses amis de Bygmalion, il ne s'est absolument pas risqué à prétendre qu'il s'agissait «d'allégations» mensongères de Libération, comme il l'avait fait jeudi dernier.
Tout en affirmant que cette affaire restait d'abord, à ses yeux, une opération politique destinée à affaiblir la droite avant les élections, il a reconnu avoir lui même «des interrogations». Tout en sous-entendus, son propos laisse assez clairement deviner sa ligne de défense : si l'UMP a commis quelques maladresses − sans doutes quelques infractions − dans la gestion de ses comptes, c'était pour financer l'insatiable appétit du candidat Sarkozy.
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Comme s'il avait découvert l'existence de ces factures en lisant Libération, il a estimé «indispensable que toute la lumière soit faite». C'est pourquoi il a demandé «un rapport» au directeur général du parti Eric Cesari, un proche de Nicolas Sarkozy. Avec insistance, toujours sur BFM, Copé a soulig