Le débat sur la proposition de loi socialiste et écologiste sur l’autorité parentale a repris mardi, avec des escarmouches entre l’UMP et le PS, à l’Assemblée nationale, où les députés UMP à la manoeuvre poursuivaient leur tactique de contestation.
A coups d’amendements de suppression, souvent identiques, plusieurs membres de l’Entente parlementaire pour la famille, déjà offensifs lundi, ont recommencé à contester des dispositions phares de la proposition de loi, notamment le fait que tout acte usuel ou important devra requérir l’accord de chacun des parents.
Ces députés se sont succédé pour tenter de démontrer que le texte allait desservir «l'intérêt de l'enfant» en faisant «des maux de notre société l'horizon du modèle familial» et accroître les contentieux. Ils ont aussi, par la voix du chef de file de l'UMP sur ce texte, Philippe Gosselin, contesté le résultat négatif d'un vote sur des amendements prévoyant qu'un défaut de réponse de l'un des parents, s'il a été régulièrement informé, vaut acceptation. «Il n'y avait pas de majorité au moment du vote dans l'hémicycle», a affirmé l'élu de la Manche, réclamant un nouveau vote.
Depuis le «perchoir» d'où il présidait la séance, Christophe Sirugue (PS), visiblement agacé, a confirmé son décompte de 26 voix pour et 27 contre. «Je tiens à l'unité près les entrées et sorties» et «il me revient de présider, les amendements sont rejetés», a-t-il insisté. Une position réaffirmée apr