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Union bancaire : le Front de gauche gonfle le dépôt

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Pour sauver les banques en faillite, on fera avant tout appel aux déposants, affirme Raquel Garrido. Qui a mal lu le texte.
publié le 22 mai 2014 à 18h06

«Quand vous parlez de l’union bancaire au niveau européen, ce que vous ne dites pas à ceux qui nous écoutent, c’est que précisément ce que vous avez mis en place comme mécanisme de sauvetage, c’est qu’en cas de crise, les banques vont d’abord se retourner contre leurs actionnaires, c’est-à-dire leurs déposants. Et vous êtes en train de transformer tout le monde en Chypriote. C’est écrit noir sur blanc dans le texte.»

Raquel Garrido candidate du Front de gauche en Ile­-de-­France aux élections européennes, le19 mai sur France 2.

INTOX. En avril, alors que le Parlement européen adoptait définitivement l'union bancaire, Raquel Garrido, porte-parole internationale du Parti de gauche et candidate du Front de gauche aux européennes en Ile-de-France, avait déjà dit sur son blog tout le mal qu'elle pensait de cet accord, censé prévenir (et encadrer, le cas échéant) toute nouvelle crise bancaire. La dernière ligne droite de la campagne lui a donné l'occasion d'en rajouter une couche. Quitte à forcer un peu le trait. Lundi, sur France 2, Raquel Garrido prend ainsi à partie Pierre Moscovici : «Quand vous parlez de l'union bancaire au niveau européen, ce que vous ne dites pas très clairement à ceux qui nous écoutent, c'est que précisément ce que vous avez mis en place comme mécanisme de sauvetage, c'est qu'en cas de crise, les banques vont d'abord se retourner contre leurs actionnaires, c'est-à-dire leurs déposants. Et vous êtes en tr