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Analyse

Royal veut redevenir la bonne élève du gouvernement

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Dans une interview ce vendredi au «Parisien», la ministre de l'Ecologie ne se permet cette fois aucun écart. La preuve en trois exemples.
publié le 23 mai 2014 à 10h41

Une bonne élève. Pour sa première interview après sa sortie remarquée dans Paris-Match, Ségolène Royal rentre dans le rang du gouvernement. Dans un «Face aux lecteurs» publié ce vendredi dans le Parisien, la ministre de l'Environnement ne se permet aucun écart.

Sur Alstom, Montebourg «dans la bonne direction»

Même si elle s'est défendue d'avoir donné une «interview en tant que telle» à Paris Match, Royal avait plaidé dans l'hebdomadaire pour une reprise d'Alstom par l'américain General Electric plutôt que l'allemand Siemens. «Le meilleur projet industriel, pourquoi ne pas le dire», avait-elle expliqué, puis accusé sans le nommer son collègue de l'Economie, Arnaud Montebourg, partisan de Siemens, de «faire fuir systématiquement les investissements étrangers». Ce vendredi, changement de ton: «Ce qu'a fait Arnaud Montebourg va dans la bonne direction. Son décret permet à l'Etat de garder un contrôle sur les tentatives d'achat par de grands groupes étrangers, explique la ministre chargée aussi de l'Energie. Entre les offres de Siemens et General Electric, le choix se fera en priorité en fonction du maintien de l'emploi et de l'activité industrielle en France». Fin de la polémique.

Gaz de schiste, sur la ligne Hollande

Le sujet est toujours brûlant et revient à chaque interview: pourquoi ne pas exploiter les gaz de schiste en France. A cette question, les précédents ministres d