Pari à moité gagné pour les centristes de l’UDI alliés pour ces élections européennes au Modem de François Bayrou sur des listes baptisées «les Européens». Avec 10% des suffrages, selon l’estimation Ipsos-France 2 à 20 heures, le centre droit dépasse le résultat réalisé par le seul Modem en 2009 (8,4%). La formation créée par Jean-Louis Borloo, ancien ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy, tablait sur un score à deux chiffres comme preuve du retour sur la scène politique d’un centre droit réunifié. Elle peut espérer retrouver ses neuf eurodéputés sortants.
Après des municipales censées montrer sa réimplantation sur l'ensemble du territoire, ce «premier test électoral d'envergure national», comme l'avait présenté Jean-Louis Borloo, président de l'UDI avant de démissionner début avril pour raisons de santé, se solde donc par un demi-succès.
Ligne. Le rapprochement avec le Modem sur une ligne pro-européenne claire, affirmée et cohérente, contrairement à d'autres formations, a entraîné une légère dynamique dans les isoloirs comme l'escomptaient les promoteurs de cette alliance. Ce résultat mitigé va servir d'argument aux adversaires résolus du retour de François Bayrou dans le giron du centre droit. Quelques jours avant le vote, François Sauvadet, député et président du conseil général de Côte-d'Or, réclamait déjà un droit d'inventaire sur la question de l'alliance avec le Modem. «Il va nous falloir nous interroger sur les str