Après les résultats des élections européennes, l’ouvrage publié par Jean-Luc Bennahmias quelques jours avant ce scrutin prend une résonance toute particulière. Ex-eurodéputé, élu depuis 2004 sous les couleurs des Verts puis du Modem, il n’était pas candidat dimanche faute d’avoir été investi par la nouvelle alliance UDI-Modem. Le vice-président du Modem a payé son soutien au candidat socialiste marseillais lors des dernières municipales et son positionnement à l’aile gauche du parti présidé par François Bayrou depuis que ce dernier s’est rapproché de l’UDI, le centre droit de Jean-Louis Borloo.
Dans le Nouvel Optimisme de la volonté, dont le titre est tiré d'une phrase du philosophe italien Antonio Gramsci, selon lequel il faut allier «le pessimisme de l'intelligence à l'optimisme de la volonté», Bennahmias pointe «la multiplication des fronts du refus» et fait part de ses solutions «pour répondre à la multi-crise». A la fois financière, économique, sociale, environnementale et également identitaire. Une «multi-crise» qui explique en partie le score du FN.
Pour sortir de ce profond malaise à facettes, Jean-Luc Bennahmias considère qu'il est nécessaire de redéfinir «un nouveau pacte social sur le modèle de ce qui avait été fait en France par le Conseil national de la résistance», mais cette fois à l'échelle européenne voire mondiale. Face aux maux dont souffre l'Europe, qui ont généré une vague d'euroscepticisme et nourri l'