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Primaire commune : la droite divise le centre

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Manœuvres . Le Modem et l’UDI sont partagés quant à l’alliance proposée par Alain Juppé.
publié le 28 mai 2014 à 19h56

Le psychodrame à l’UMP et la deuxième place du parti aux européennes, derrière le FN, fait des centristes de l’UDI et du Modem une espèce à nouveau très courtisée. Au risque d’aviver la bataille entre les successeurs potentiels de Jean-Louis Borloo à la tête de l’UDI - pour qui l’UMP reste l’allié naturel - et de tendre un peu plus le débat sur le rapprochement avec le Modem de François Bayrou, qui plaide depuis des années pour un centre 100% autonome.

«Plateforme». Au lendemain des élections européennes, Alain Juppé s'est de nouveau prononcé pour la mise en place «d'une plateforme commune» avec l'UDI et le Modem. «Nous avons sans doute des divergences avec eux, mais nous avons aussi beaucoup de points de convergences»,a déclaré l'ex-Premier ministre, favorable à «des primaires coorganisées par toutes les forces de la droite et du centre, ouvertes à tous nos électeurs. Sinon, le résultat de l'élection présidentielle pourrait à nouveau nous apporter de très mauvaises nouvelles.» Manière de recentrer l'UMP, loin des hérauts de la droite forte. Dans la foulée, NKM a annoncé qu'au prochain congrès UMP, en octobre, elle plaiderait pour «une alliance stratégique avec le centre».

Yves Jégo, président par intérim de l'UDI, s'est lui aussi dit partisan d'une primaire ouverte. Tout en affirmant vouloir «maintenir et préserver l'indépendance de l'UDI héritée de Jean-Louis Borloo». Alors que le congrès de l'UDI devrait