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Libération

Simon Renucci, isolé dans la défaite

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La tentative d’union du candidat divers gauche avec les nationalistes a été un échec.
publié le 29 mai 2014 à 20h16

Depuis sa défaite aux municipales, une petite équipe s'affaire autour de Simon Renucci, l'ancien maire divers gauche d'Ajaccio, pour prouver la fraude dont il aurait été victime (lire ci-contre). Une toute petite équipe, fidèle mais resserrée. Au-delà des conditions de la défaite, que la justice devra préciser, Renucci a terminé son second mandat relativement isolé. Un paradoxe pour cet élu qui avait cherché un très large rassemblement pour constituer sa liste. Ce pédiatre de 69 ans qui embrasse la moitié de la ville lorsqu'il se promène dans Ajaccio a subi un net recul dans les urnes. En 2008, il avait gagné avec plus de 66% au second tour. Cette fois, il n'a totalisé que 46% des voix. Il y a six ans, «la droite était très divisée, c ette fois elle était rassemblée», fait-il valoir.

Pouvoir. Reste cependant cette impression d'isolement. Les autres membres de sa liste, tout comme ses anciens adjoints, ne font pas masse pour soutenir sa contestation de l'élection. Certains pensent déjà à l'avenir, espérant se présenter à sa place dans six ans. D'autres relèvent que Renucci paie une pratique assez méfiante du pouvoir. L'un de ses anciens collaborateurs, en froid avec lui, a décidé de mener une liste nationaliste, Cità nova, en capacité de se maintenir après le premier tour face à celles de Renucci et du député Laurent Marcangeli (33 ans). Renucci a tenté de s'allier avec les nationalistes, se disant prêt à leur lâ