Si la nouvelle carte des régions proposée par François Hollande ne fait, comme attendu, pas plaisir à tout le monde, elle était aussi l’occasion de redistribuer les cartes économiques, géographiques, voire sportives.
Hormis l’Ile-de-France, largement et toujours à part en termes de richesse et de croissance, et la Corse, petit bout isolé, cette redistribution montre une volonté de ne pas créer de grandes disparités économiques entre les ensembles. Pour cela, il a fallu parfois faire une croix sur la logique géographique. Le futur Poitou-Charentes-Centre-Limousin, une région qui va de Dreux à Brive-la-Gaillarde, en est le parfait exemple.
Chômage, les mêmes disparités
Les disparités régionales du chômage varient peu avec ce nouveau découpage des régions. Le taux de chômage est toujours plus fort tout au nord et au sud qu’ailleurs. La plupart des régions ayant fusionné avaient des taux de chômage comparables, à une exception près : le Midi-Pyrénées (10%) n’a pas gagné au change en s’associant au Languedoc-Roussillon (13,9%) qui, à l’inverse, profite de l’aubaine pour laisser la peu enviable première place au Nord-Pas-de-Calais (13%).
Une population homogène
A l’exception des anomalies Ile-de-France (12 millions d’habitants !) et Corse (à peine plus de 300 000), ces nouvelles régions présentent une certaine homogénéité en termes de population. Le Rhône-Alpes et l’Auvergne fusionnés culminent à 7,7 millions, mais les onze autres régions se trouvent dans une fourchette comprise entre 2,8 et 5,7 millions d’habitants.
Des superficies inégales
S’il y a bien un dom