L'UMP va s'empoigner, ce mardi soir en bureau politique, sur l'installation d'un «triumvirat» d'ex-Premiers ministres censé assurer l'intérim à la tête du parti jusqu'à l'automne. Cette solution, imaginée il y a dix jours, pour remplacer Jean-François Copé poussé vers la sortie, est désormais contestée. Un autre sujet divise aujourd'hui les ténors de droite: l'organisation de la primaire. La question avait été tranchée il y a un an mais certains rêvent de rouvrir le dossier et le parti mal en point peine à imposer ce mode de désignation testé par le PS en 2011. Explications.
Qui veut la peau de la primaire?
Au-delà d'une poignée de gaullistes purs et durs qui la jugent inconciliable avec l'esprit de la Ve République, ce sont essentiellement les sarkozystes qui sont hostiles à la primaire. Pas par principe mais parce qu'ils la considèrent inadaptée à leur champion. Selon eux, il serait dégradant de soumettre à cet exercice celui qui a été chef de l'Etat, comme s'il était un candidat comme les autres. «Vous imaginez l'ancien président de la République débattre avec l'ex-Premier ministre? Ce serait ri