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Libération
Interview

«L’UDI doit être un parti, pas un agrégat»

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Jean-Christophe Fromantin, premier candidat déclaré pour succéder à Jean-Louis Borloo.
Jean-Christophe Fromantin (à droite) sur le perron de l'Elysée en mai. (Photo Marc Chaumeil)
publié le 12 juin 2014 à 19h46

Député et maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromantin est le premier candidat déclaré à la succession de Jean-Louis Borloo pour la présidence de l’Union des démocrates et indépendants (UDI). A la veille, samedi à Paris, du conseil national de la formation de centre droit créée par l’ancien ministre de l’Ecologie de Nicolas Sarkozy, il explique en quoi sa candidature se veut rassembleuse face à celles attendues de Hervé Morin et de Jean-Christophe Lagarde, maîtres de deux des chapelles composant l’UDI.

Pourquoi briguez-vous la présidence de l’UDI ?

Avec sa personnalité, son charisme et son expérience, Jean-Louis Borloo a réussi la phase d’amorçage de l’UDI en rassemblant très largement. Aujourd’hui, ce qui motive ma candidature, c’est la nécessité de développer et de promouvoir une vraie ligne politique au sein de cette famille de centre droit avec une vraie vision de la France dans la mondialisation, et aussi de réinterpréter le rôle d’un parti politique dans un monde nouveau. Les modèles actuels me semblent vraiment dépassés.

Pour vous, l’UDI souffre d’un manque de ligne politique ?

Elle a surtout besoin de l’éclaircir dans un monde compliqué et changeant. Personne ne peut prétendre détenir une solution clé en main. Cette jeune formation qu’est l’UDI a besoin d’affirmer des choix sur les politiques territoriales, fiscales, sur le rôle de l’Etat-providence ou les enjeux internationaux. L’UDI dispose d’une opportunité formidable : pouvoir débattre de tous ces sujets afin que les Français retrouvent confiance dans les partis.

Plusieurs autres candidats vont se déclarer prochainement. Cela ne risque-t-il pas de fragiliser ce rassemblement de toutes les chapelles centristes ?

Quand Jean-Louis Borloo a créé l’UDI, il ambitionnait d’e