Sonnés par le scandale Bygmalion et la crise politique qui a décapité le parti, les responsables UMP, ces derniers jours, ne savent plus vraiment où ils habitent. Si bien que dans les interviews que les uns et les autres ont accordées, ils se sont emmêlés les pinceaux à propos de leur siège parisien, que Jean-François Copé quittera dimanche. Sont-ils locataires du 238 rue de Vaugirard? Propriétaires? Une vente de l'immeuble pourrait-elle permettre au parti, dangereusement dans le rouge, d'assainir (un peu) ses comptes?
Nathalie Kosciusko-Morizet, elle, rêverait de s'en débarrasser. Pour des raisons financières - «nous avons de toute façon besoin d'argent» - autant que sentimentales. L'ex-candidate à la mairie de Paris trouve «froid, glacial», le bâtiment à la façade toute en verre. «Je souhaite aussi que l'on vende notre siège», tranchait-elle dans