Après le conseil national de l'Union des Démocrates et Indépendants (UDI) qui s'est tenu samedi à Paris samedi, les militants de la formation de centre droit créée par Jean-Louis Borloo ne se retrouveront que le 15 novembre prochain, à l'occasion de leur congrès, pour installer le successeur de l'ancien ministre de l'Ecologie, élu au second tour entre le 30 octobre et le 5 novembre. Un congrès qui se tiendra aux mêmes dates que celui de l'UMP.
«La décision d'organiser un congrès est déjà un bon point» pour Philippe Vigier, le président du groupe UDI à l'Assemblée nationale, alors que certains, comme Yves Jégo, plaidaient pour la mise en place d'une présidence collégiale. Pour ce dernier, président par intérim, il s'agissait donc «d'un conseil national de transition».
«Le grand parti de la droite et du centre? Une macédoine»
Le parlement de ce parti a consacré une bonne partie de ses travaux à organiser les modalités de la prochaine désignation de leur président. Un code de bonne conduite a même été rédigé, incitant les candidats à faire preuve de respect mutuel et engageant les fédérations à une égalité de traitement entre les différents postulants au fauteuil de Borloo, nommé président honoraire de l'UDI à l'occasion de ce conseil national. Pour le moment, seul Jean-Christophe Fromantin, le député maire de Neuilly s'est officiellement déclaré candidat. Hervé Morin, patron du N