Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a dit dimanche «s'inquiéter d'une sécession» quand des parlementaires socialistes «avec des logos» présentent «de manière systématique» des amendements aux textes gouvernementaux.
Invité de l'émission «Tous politiques» (France Inter/Le Parisien/France 24), il visait implicitement les «députés frondeurs» du PS qui ont fait, sous la forme d'une plateforme avec un logo, des contre-propositions aux textes budgétaires bientôt examinés à l'Assemblée et qui traduisent le pacte de responsabilité voulu par François Hollande.
«Je ne suis pas choqué que des parlementaires veuillent amender des textes (...) Maintenant quand c'est systématique, quand cela se fait de manière orthogonale à la politique gouvernementale, que c'est porté par des logos et des lettres communes, je commence à m'inquiéter d'une sécession», a-t-il déclaré.
Sur la politique économique et le pacte de responsabilité, «le cap a été fixé, je souhaite s'il le faut qu'il puisse être amendé, mais pas détricoté», a-t-il mis en garde. Est-ce une mise au pas ? «On ne fonctionne pas en remettant au pas les gens, on fonctionne en essayant de dépasser les contradictions», a-t-il dit.
Le patron du PS a par ailleurs critiqué les écologistes qui se sont prononcés samedi à l’unanimité contre les orientations du projet de loi de finance rectificative et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale r