Eric Cesari, proche de Nicolas Sarkozy et directeur général de l’UMP, a été
«suspendu»
ce lundi au premier jour de l’installation de la nouvelle équipe dirigeante de l’UMP, le triumvirat formé des trois anciens Premiers ministres Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, avec le nouveau secrétaire général Luc Chatel.
Cité dans l'affaire Bygmalion, Cesari est remplacé par Philippe Gustin, ancien ambassadeur de France en Roumanie et ex-directeur de cabinet de Luc Chatel au ministère de l'Education nationale. S'il assume volontiers son rôle de vigie sarkozyste à la direction de l'UMP depuis 2008, Cesari conteste toute implication dans la mise en place du mécanisme de fausse facturation destiné, selon l'ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, à financer la campagne de Nicolas Sarkozy. S'il a pu signer certains devis, il soutient qu'il ne lui appartenait pas de valider «l'effectivité des prestations».
Dimanche soir, Eric Cesari faisait partie des responsables politiques invités à assister au Grand Jury de Brice Hortefeux sur RTL. L'ancien ministre, porte-parole officieux de Nicolas Sarkozy, a estimé que la «direction collégiale transitoire» ne pouvait pas «prendre de décision définitive» et qu'elle devait respecter «le principe de présomption d'innocence» et «le principe d'humanité». Ces «principes» sont-ils respectés concernant le très sarkozyste Cesari ? Dans l'entourag