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Bygmalion : Jérôme Lavrilleux sort de garde à vue

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Affaire Bygmaliondossier
L'ex-directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 a été entendu depuis mardi matin dans cette affaire de fausses factures présumées.
Jerome Lavrilleux, le 22 novembre 2012 à Paris (Photo Kenzo Tribouillard. AFP)
publié le 17 juin 2014 à 17h33
(mis à jour le 17 juin 2014 à 22h08)

La garde à vue, dans le cadre de l'enquête sur Bygmalion, de l'ex-directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, Jérôme Lavrilleux, a été levée mardi à 21 heures, a annoncé son avocat, Me Jean-Yves Leborgne. «Jérôme Lavrilleux a été entendu sous le régime de la garde à vue de 9 heures à 21 heures» ce mardi à Nanterre, a précisé Me Leborgne.

Élu député européen, Jérôme Lavrilleux avait reconnu le 26 mai que des meetings de Nicolas Sarkozy avaient été indûment facturés par Bygmalion à l'UMP pour éviter un dépassement du plafond des dépenses de campagne autorisé par la loi.

Le même jour, l'avocat de Bygmalion, Me Patrick Maisonneuve, avait décrit ce système qui passait selon lui par des dizaines de conventions politiques facturées à l'UMP, alors que la plupart n'avaient pas eu lieu. Il avait parlé de 10 à 11 millions d'euros de sommes qui auraient normalement dû être inscrites au compte de campagne. Le plafond de dépenses, déjà légèrement dépassé sans prendre en compte ces dépenses qui auraient été dissimulées, s'élève à environ 22 millions d'euros. Ces révélations faisaient suite à la publication d'une enquête de Libération, le 14 mai, sur un système de fausses factures réglées par l'UMP à la société Bygmalion pendant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012.

Lundi, lors d'un entretien à l'AFP, Jérôme