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Libération
Récit

L'Assemblée entame la réforme ferroviaire sans passion

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Les députés ont ouvert ce mardi le débat sur le projet contre lequel une partie des cheminots se mobilisent depuis une semaine.
Frédéric Cuvillier, secrétaire d'Etat aux Transports, à l'Assemblée ce mardi. (Photo Eric Feferberg. AFP)
publié le 17 juin 2014 à 19h39

Mobilisation à l'extérieur, calme relatif à l'intérieur. Alors que les cheminots, en grève depuis une semaine, ont manifesté dans la matinée devant l'hémicycle, une trentaine de députés étaient présents mardi dans l'hémicycle lors du discours de Frédéric Cuvillier ouvrant en fin d'après-midi le débat sur la réforme ferroviaire. Et pas plus pour assister au débat qui a suivi.

Pourtant, la réforme est loin de faire l’unanimité. Au-delà des salariés en grève, qui refusent la manière dont la réunification entre la SNCF et RFF pourrait s’opérer, de nombreux députés, de gauche comme de droite, ont fait part de leur déception concernant ce projet de loi.

Peu avant le début des questions au gouvernement, vers 15 heures, le député UMP Hervé Mariton a d'ailleurs qualifié à plusieurs reprises ce projet de «médiocre». Mais pour lui, à l'instar de l'ancien ministre des Transports Xavier Bertrand, pas question de ne pas voter en sa faveur: «l'horreur absolue serait de céder à la CGT et à Sud».

Cette réforme, on la retrouve d’ailleurs dans un tiers des questions posées au gouvernement. Le député Bertrand Pancher (UDI), qui ouvre la séance, s’adresse au ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, porteur de ce projet de loi sur la dette ferroviaire et la compatibilité européenne de cette réforme, deux questions essentielles aux yeux des dé