Libé
hors des CDI, bibliothèques et autres lieux fréquentés par les âmes sensibles. Un député UMP en a rêvé en ouvrant l’édition du 14 avril.
Libération
consacrait ses pages «événement» à une étude internationale sur l’usage des drogues, appelée «Global Drug Survey». Le journal titrait «Droguez-vous avec modération» puis, en pages intérieures,
[ «Drogues : la parole à la défonce». ]
Philippe Goujon, député-maire du XV
e
arrondissement de Paris, y a vu rien de moins qu’une
«apologie de la consommation de stupéfiants»
. Et s’est même fendu d’une
[ question écrite adressée au ministre de l’Intérieur ]
pour dénoncer cette
«inacceptable»
«promotion des conduites addictives».
Question publiée le 6 mai et
[ repérée par le collaborateur parlementaire d’EE-LV, Pierre Januel ]
.
«L'article 14 de la loi du 16 juillet 1949 indique que le ministre de l'intérieur est habilité à interdire de proposer, de donner ou de vendre à des mineurs de dix-huit ans les publications de toute nature présentant un danger pour la jeunesse en raison de leur caractère licencieux ou pornographique, ou de la place faite au crime ou à la violence, à la discrimination ou à la haine raciale, à l'incitation, à l'usage, à la détention ou au trafic de stupéfiants, ainsi que d'interdire d'exposer ces publications à la vue du public en quelque lieu que ce soit, et notamment à l'extérieur ou à l'intérieur des magasins ou des kiosques, et de faire pour elles de la publicité par la voie d'affiches», rappelle Philippe Goujon à Bernard Cazeneuve. Le parlementaire lui demande donc «d'engager les actions appropriées contre cette pub