Voilà qui ne devrait pas suffire à remonter le moral des troupes UMP arnaquées. Mais Pierre Morel-A-l'Huissier se fait fort d'agir «au nom des militants», par «transparence à leur égard». Avec son collègue, Etienne Blanc, le député UMP a déposé plainte, mercredi matin auprès du procureur de la République du tribunal de grande instance de Paris, dans l'affaire Bygmalion.
Alors qu'une enquête préliminaire est ouverte et même si les policiers ne chôment pas, entre les multiples perquisitions et la garde à vue, mardi, de Jérôme Lavrilleux, l'ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, Pierre Morel-A-l'Huissier veut croire que sa plainte contre X, révélée par L'Express, pourra servir d'«accélérateur». «Je veux savoir où est passé l'argent», trépigne le député. Comme les militants et électeurs qui l'assaillent de questions «sans que l'on puisse leur répondre». D'autant que dans sa circonscription de Lozère, l'affaire a pris un tour particulier : c'est le département du préfet Guill