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Repères

Les personnages de l’affaire Bygmalion

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Copé, Lambert, Millot, Césari... Au côté de Lavrilleux, leurs noms apparaissent dans l’affaire des fausses factures.
Jérôme Lavrilleux, Guillaume Lambert, Guy Alves, Philippe Briand, Eric Cesari et Bastien Millot. (Photos Laurent Troude, Sébastien Calvet, Stéphane Remael et AFP)
publié le 18 juin 2014 à 20h16
(mis à jour le 19 juin 2014 à 11h53)

Jean-François Copé

S’il y en a bien un que Lavrilleux dédouane, c’est Jean-François Copé, dont il fut le zélé directeur de cabinet. Le maire de Meaux, démissionné de la présidence de l’UMP après l’explosion du scandale, affirme être totalement étranger à cette affaire où nombre de ses très proches sont impliqués. Jurant qu’en l’espèce, son

«intégrité»

est totale et que

«des collaborateurs»

ont

«abusé de [sa] confiance»

. En Sarkozie, ce scénario est jugé peu crédible.

Éric Cesari

Nommé directeur général de l’UMP par Sarkozy en 2008, Eric Césari a été

«suspendu»

de ses fonctions dès l’installation du trio Juppé-Fillon-Raffarin. Réfutant les accusations de Lavrilleux, il conteste tout rôle dans le mécanisme de fausse facturation qui aurait servi à éponger l’explosion des dépenses de campagne en 2012. S’il a signé des devis, comme

Libération

l’a révélé, il soutient qu’il ne lui appartenait pas de valider

«l’effectivité des prestations»

.

Guillaume Lambert

Directeur de la campagne de Sarkozy en 2012, Lambert assure n’avoir rien su et rien vu. Aujourd’hui préfet de Lozère, il charge Lavrilleux, son adjoint à l’époque. Ce dernier affirme, lui, qu’il était

«rigoureusement impossible que [Lambert] ne soit pas au courant»

du dépassement des comptes de campagne. Et qu’il avait participé à la réunion où le montage de fausse facturation aurait été décidé, à l’UMP, entre fin mai et début juin 2012.

Bastien Millot

Fondateur de Bygmalion, qu’il préside pendant la présidentielle de 2012, le plus ancien des «