Jean-François Copé
S’il y en a bien un que Lavrilleux dédouane, c’est Jean-François Copé, dont il fut le zélé directeur de cabinet. Le maire de Meaux, démissionné de la présidence de l’UMP après l’explosion du scandale, affirme être totalement étranger à cette affaire où nombre de ses très proches sont impliqués. Jurant qu’en l’espèce, son
«intégrité»
est totale et que
«des collaborateurs»
ont
«abusé de [sa] confiance»
. En Sarkozie, ce scénario est jugé peu crédible.
Éric Cesari
Nommé directeur général de l’UMP par Sarkozy en 2008, Eric Césari a été
«suspendu»
de ses fonctions dès l’installation du trio Juppé-Fillon-Raffarin. Réfutant les accusations de Lavrilleux, il conteste tout rôle dans le mécanisme de fausse facturation qui aurait servi à éponger l’explosion des dépenses de campagne en 2012. S’il a signé des devis, comme
Libération
l’a révélé, il soutient qu’il ne lui appartenait pas de valider
«l’effectivité des prestations»
.
Guillaume Lambert
Directeur de la campagne de Sarkozy en 2012, Lambert assure n’avoir rien su et rien vu. Aujourd’hui préfet de Lozère, il charge Lavrilleux, son adjoint à l’époque. Ce dernier affirme, lui, qu’il était
«rigoureusement impossible que [Lambert] ne soit pas au courant»
du dépassement des comptes de campagne. Et qu’il avait participé à la réunion où le montage de fausse facturation aurait été décidé, à l’UMP, entre fin mai et début juin 2012.
Bastien Millot
Fondateur de Bygmalion, qu’il préside pendant la présidentielle de 2012, le plus ancien des «