Le président du conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, a remporté vendredi «la primaire interne pour la désignation du prochain président UMP du syndicat mixte Paris Métropole», qui siègera à partir du 1er janvier 2015, mais son élection est contestée par une partie des élus du syndicat, selon des communiqués des deux parties.
Sur 88 collectivités UMP présentes au sein de Paris Métropole, 50 étaient présentes ou représentées à Nanterre où avait lieu le vote. Patrick Devedjian l’a emporté avec 36 voix, contre 3 pour son adversaire Patrick Ollier, maire de Rueil-Malmaison et vice-président de Paris Métropole (43 bulletins exprimés, 3 blancs, un nul).
Mais, selon Patrick Ollier et Jacques JP Martin, également vice-président de Paris Métropole, cette élection n'est pas légitime. «A notre initiative (...) un grand nombre d'élus ont (...) refusé de participer à un vote inopportun et inapproprié (...) Seules 25 personnes, physiquement présentes et dotées de procuration, ont ainsi pris part au vote: il est clair que l'élu d'un tel scrutin, dont le déroulement n'est pas conforme aux annonces de Patrick Devedjian, ne peut avoir la légitimité nécessaire pour se présenter au titre de sa famille politique comme candidat à la tête de Paris Métropole fin 2014», écrivent-ils. Patrick Devedjian n'avait pas annoncé jusqu'alors sa candidature, selon les deux élus.
Patrick Ollier et Jacques Martin affirment par ailleurs qu'une «large majorité, dont le présiden