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Libération
Reportage

Pour la place de Borloo, neuf candidats de la première chance

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Législative partielle. Le maire UDI de Valenciennes, héritier naturel de l’ancien ministre, est donné favori pour l’élection de dimanche.
Laurent Degallaix, candidat UDI, dans le quartier Dutemple à Valenciennes vendredi. (Photo Aimée Thirion)
publié le 20 juin 2014 à 20h16

Valenciennes s'apprête à tourner définitivement la page Jean-Louis Borloo. Dimanche, les électeurs de la 21e circonscription du Nord choisiront leur nouveau député après le retrait de la vie politique et l'abandon d'un fauteuil de député, occupé depuis 1993, du «bibi-fricotin tombé du ciel», comme l'appelle un de ses intimes valenciennois, son successeur à l'hôtel de ville, Dominique Riquet.

Le scrutin de dimanche verra s'affronter neufs candidats qui toquent tous pour la première fois à la porte du Palais-Bourbon. Même le communiste Fabien Thiémé, adversaire historique de Borloo, habituellement présent au second tour, a cette fois passé la main. Un nouveau venu, Patrick Kolebacki, sera en lice pour le Front de gauche. «Ce n'est pas seulement la fin d'une époque. C'est aussi l'heure du bilan. Les politiques locaux mesurent aujourd'hui les conséquences des stratégies initiées par Jean-Louis Borloo et qui posent problèmes aujourd'hui », constate le candidat EE-LV, Frédéric Bigot. A commencer par le projet de canal Seine Nord, qu'il juge pharaonique. Pour le jeune écolo, «politiquement, la droite veut continuer à profiter du consensus à la mode Borloo pour conserver ses mandats. Sans évoquer le bilan car cela retomberait sur tout le monde».

Famille. L'ombre portée de l'ancien ministre de l'Ecologie de Nicolas Sarkozy, du «sauveur» de Valenciennes qui prit la mairie d'une ville en crise en 1989, continue d