Jérôme Lavrilleux, ex-directeur de cabinet de Jean-François Copé à l'UMP, qui a démissionné de cette fonction le 15 juin, pourrait être exclu du mouvement lors du bureau politique (BP) de mardi, apprend-on samedi auprès de l'UMP. Selon la même source, l'ordre du jour n'a pas encore été fixé pour le BP du 24 juin. Néanmoins, l'exclusion de M. Lavrilleux devrait y figurer. «M. Lavrilleux est membre de l'UMP. Le bureau politique aura à statuer (sur sa situation) lors d'une de ses prochaines réunions», avait affirmé Luc Chatel, secrétaire général du mouvement, mercredi à la presse.
Elu député européen (circonscription du Nord-Ouest) le 25 mai, M. Lavrilleux appartient à ce titre au Parti populaire européen (PPE - rassemblant les partis de droite européens siégeant à Strasbourg), appartenance qui serait remise en cause par une exclusion. Dans une lettre datée du 13 juin, adressée à Luc Chatel, et dont il a envoyé une copie à l'AFP, Jérôme Lavrilleux a informé le futur secrétaire général de l'UMP de sa décision de démissionner de ses fonctions de directeur de cabinet à compter du 15 juin. Il demande que soit mis «fin au contrat de travail» qui le lie au mouvement.
Jean-François Copé, ex-président de l'UMP, a démissionné le 15 juin de ses fonctions, en raison de l'affaire Bygmalion et a été remplacé le jour même par une triumvirat, formé des trois anciens Premiers ministres Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et François Fillon. Jérôme Lavrilleux a reconnu