Un mois après la mise au jour du système de fausses factures qui a, selon Jérôme Lavrilleux et Bygmalion, servi à éponger les débordements de la dernière campagne présidentielle de Sarkozy, les amis de «Nicolas» n'en démordent pas : loin d'être coupable, l'ancien chef de l'Etat serait plutôt «victime». Selon l'un des plus actifs soutiens de l'ancien chef d'Etat, les «vraies factures» des prestataires des meetings de la campagne de 2012, publiées lundi par Libération, ne disent pas nécessairement les «vrais coûts» des prestations réellement effectuées. «Rien ne dit qu'il n'y a pas eu escroquerie, que l'on n'a pas utilisé la campagne de Sarkozy pour se faire beaucoup d'argent», ajoute cette source qui souhaite garder l'anonymat.
Loge. Embarrassés, les soutiens de l'ancien président de la République restent sur la réserve. Ils ont toutes les raisons de craindre les conséquences d'une offensive frontale contre les copéistes de la galaxie Bygmalion. Une grande explication publique les conduirait très probablement à devoir reconnaître, au minimum, que le candidat Sarkozy et sa garde rapprochée ont dépensé sans compter pour tenter de conserver l'Elysée.
Seul l'ancien conseiller spécial Henri Guaino a tenu à protester, affirmant lundi soir qu'il n'avait «pas souvenir» <