Plus de transparence pour endiguer la «défiance» des Français à l'égard des partis et groupements politiques. C'est en substance l'objectif visé par l'auteur de deux propositions de loi sur le sujet, déposées ce lundi à l'Assemblée nationale. Sauf que le porteur de cette opération propreté n'est autre que Jean-François Copé, député-maire de Meaux et ex-président de l'UMP, poussé à la démission par l'affaire Bygmalion.
Jean-François Copé avait annoncé ces propositions de loi sur la transparence financière en politique dès les premières révélations, en février dernier dans Le Point, des prémices du scandale Bygmalion. Il les a depuis écrémées, amendées, peaufinées, éliminant notamment les dispositions déjà prévues par la loi de 1988 sur la transparence financière de la vie politique, qu'il s'agit désormais de préciser, «d'approfondir». Sa première saillie mêlait en effet imprécisions et mesures déjà existantes,