Depuis le départ de Jean-Louis Borloo de la présidence de l'UDI le 6 avril dernier, difficile de savoir qui mène la danse chez les centristes. Le départ du fondateur a laissé des places vacantes (il dirigeait le Parti radical et l'UDI) et libéré les ambitions. Après la direction des radicaux, remportée dimanche par Laurent Hénart, ce sera bientôt au tour de l'UDI de choisir son nouveau président. Avec en toile de fond, outre les questions de personnes, les divergences stratégiques sur les rapprochements, avec le Modem d'un côté ou avec l'UMP de l'autre. Tour d'horizon des différentes chapelles centristes, de leurs dirigeants et des batailles à venir.
Au Parti radical, une nouvelle tête contestée
L’UDI, c’est un regroupement de onze partis, dont deux principaux, le Nouveau centre et le Parti radical. Or,
[ en quittant la direction de l’Union des démocrates et indépendants pour raisons de santé ]
, Jean-Louis Borloo a également mis un terme à son mandat de président du Parti radical, qu’il occupait depuis décembre 2005. C’est Laurent Hénart, 45 ans et maire de Nancy (photo AFP), qui lui succède. Président par intérim depuis avril,
[ il a été élu dimanche avec 61% des voix ]
des militants, offrant à nouveau un président au plus vieux parti de France. Mais cette élection est loin de satisfaire Rama Yade, également candidate à ce poste, qui conteste déjà des irrégularités lors de la campagne de son rival.
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