Jean-Christophe Cambadélis, numéro un du Parti socialiste, a appelé les socialistes à «replacer leur combat dans une cohérence» allant au-delà des «controverses conjoncturelles». Dans une «adresse aux socialistes» qui sera distribuée ce mardi soir lors du Bureau national du PS et diffusée mercredi aux premiers secrétaires fédéraux, Jean-Christophe Cambadélis et le numéro deux du parti, Guillaume Bachelay, définissent le sens et la stratégie que s'assigne le PS.

«Dans le moment que nous traversons, nous appelons les socialistes à replacer leur combat dans une cohérence qui va au-delà des controverses conjoncturelles», écrivent-ils en introduction dans ce texte. Ils font d'abord le constat que la «désindustrialisation», ce «drame national», est «une menace», celle de l'extrême droite qui «attise les braises de la détresse des hommes». 

Cette désindustrialisation «bouscule aussi le socialisme», alors qu'en 2012, le PS a affronté «une situation inédite : accéder aux responsabilités de le France alors que les déficits» étaient au plus haut «et l'appareil productif» «affaibli comme jamais». «Pour répartir, il faut produire. Pour redistribuer, il faut créer. Pour progresser il faut innover», estiment les deux responsables, qui rappellent que c'était le message de François Hollande dès 2009.

Dès lors, «le défi» et le «devoir des socialistes» est la «reconquê