Michèle Sabban, vice-présidente (PS) de la région Ile-de-France, a annoncé qu'elle renonçait à son logement social parisien, et mis en cause l'écologiste Jean-Vincent Placé dans la polémique déclenchée par la révélation de cet avantage. Dans une interview au Parisien jeudi, l'élue explique que «le déclic est arrivé quand j'ai entendu Bernard Debré évoquer mon cas mardi à l'Assemblée nationale».
Lors de la séance des questions d'actualité, ce député UMP de Paris avait interpellé Manuel Valls sur ce logement social occupé par la responsable socialiste. «Je ne souhaitais pas polluer les discussions nationales», poursuit-elle, assurant avoir bénéficié de ce logement après un divorce. «Je me suis donc mise à la recherche d'un logement en mars 2003. Ne voyant rien venir, au bout de 13 mois, j'ai effectivement frappé à toutes les portes».
«J'ai envoyé des dossiers à tous les bailleurs par désarroi. La région a fait un courrier pour me recommander, mais elle n'est pas attributaire de logements, je n'ai donc pas bénéficié de passe-droit». «Si j'avais pu me loger dans le privé, je l'aurais fait», dit-elle encore.
Elle louait 70 m2 dans le XIIIe arrondissent pour 1 218 euros par mois. Elle rappelle «avoir révélé qu'un conseiller de la région - Jean-Vincent Placé, EE-LV - avait 21 000 euros de PV impayés. I