François Hollande a affirmé que le secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen «ne serait plus au gouvernement» s'il n'avait pas réévalué la valeur de son patrimoine immobilier, lors d'une conférence de presse, à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles.
La Haute autorité pour la transparence de la vie politique qui l'a épinglé «vérifie» les déclarations et les «corrige si nécessaire», a rappelé le chef de l'Etat. «C'est ce qu'elle a fait pour le cas d'un secrétaire d'Etat auquel il a été demandé de faire en sorte que l'évaluation de son patrimoine puisse être réévaluée en fonction des prix du marché», a-t-il dit. «C'est ce qu'il a fait et qui a conduit cette haute autorité à considérer cette déclaration comme sincère et exhaustive», a ajouté François Hollande. «Si tel n'avait pas été le cas, il ne serait pas ou il ne serait plus au gouvernement», a-t-il dit.
Rappel à l'ordre
Le secrétaire d’Etat Jean-Marie Le Guen a été rappelé à l’ordre pour avoir sous-évalué des biens immobiliers par la Haute autorité pour la transparence de la vie politique, qui a publié vendredi les déclarations de patrimoine des 32 ministres et secrétaires d’Etat.
Jean-Marie Le Guen, chargé des Relations avec le Parlement depuis avril 2014, a eu droit à une observation particulière de la part de la Haute autorité. Elle a en effet annoncé avoir