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Ces drapeaux étrangers qui affolent l'UMP

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Christian Estrosi a fait interdire leur «utilisation ostentatoire» à Nice le temps du Mondial. Ce n’est pas la première fois que la droite fait la course avec le FN sur ce thème.
Un supporter de l'Algérie à Lille, le 26 juin, après la qualification de son équipe pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde de football. (Photo Philippe Huguen. AFP)
publié le 30 juin 2014 à 16h56

Christian Estrosi ne veut plus voir que du tricolore. Le député-maire (UMP) de Nice a décidé, ce lundi, de prendre un arrêté «interdisant l'utilisation ostentatoire de tous les drapeaux étrangers sur l'hypercentre» de la ville pendant la durée de la Coupe du monde de football (voir ci-dessous). Et ce, assure Estrosi, pour «maintenir l'ordre et la tranquillité publique et éviter les débordements, comme ceux qui ont pu se dérouler dans la nuit du 26 au 27 juin dans l'agglomération parisienne, dans la région lyonnaise, à Marseille et dans le Nord», explique le maire de Nice dans un communiqué, visant les incidents en marges des manifestations ayant célébré la qualification de l'Algérie en huitièmes de finale. Presque aussi fort que Marine Le Pen qui