Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, regrette que, depuis janvier, le Medef se «comporte comme un enfant gâté» et exige «toujours plus», après «le cri d'alarme» à destination de l'exécutif lancé dimanche par huit organisations patronales.
A une semaine de la conférence sociale, huit organisations patronales, dont le Medef, la CGPME et l'UPA ont appelé à la mise en oeuvre rapide des aides promises aux entreprises organisations patronales dans le cadre du Pacte de responsabilité voulu par François Hollande. Lundi, le patron du Medef, Pierre Gattaz, a embrayé en menaçant de boycotter la conférence sociale des 7-8 juillet, si l'organisation patronale n'obtenait pas «cette semaine les réponses à [ses] questions», parmi lesquelles un report à janvier 2016 du compte pénibilité.
Chaud et froid
Cette attitude a provoqué l'agacement de Jean-Christophe Cambadélis. «Le 14 janvier dernier, le président a annoncé clairement l'accélération de la politique que nous menons depuis deux ans car la croissance n'est pas au niveau que nous souhaitons. Le Medef ne s'en est point saisi. Depuis, il s'est comporté comme un enfant gâté, exigeant toujours plus, manifestant enco