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Récit

Les «frondeurs» PS votent finalement le budget

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Les socialistes contestataires ont prévu de concentrer leurs forces sur le projet de loi de finances de la Sécurité sociale, mardi prochain.
Manuel Valls à l'Assemblée nationale le 25 juin. (Photo Eric Feferberg. AFP)
publié le 1er juillet 2014 à 15h24
(mis à jour le 1er juillet 2014 à 17h13)

Le moment de vérité approche. Et la pression sur les députés socialistes frondeurs s'accentue. Alors que l'Assemblée a voté mardi après-midi le projet de loi de finances rectificatif (PLFR) et doit voter mardi prochain celui du projet de loi de finances rectificatif de la sécurité sociale (PLFRSS), le Premier ministre Manuel Valls s'est une nouvelle fois rendu à la réunion du groupe socialiste mardi matin pour rappeler aux députés leur «devoir de responsabilité». Et dramatisé la situation en expliquant qu'il ne «souhait(ait) pas la dissolution».

<a href="https://twitter.com/hashtag/Valls?src=hash">#Valls</a> « J'ai grande confiance dans la majorité et dans les votes qu'elle va émettre » <a href="https://twitter.com/hashtag/QAG?src=hash">#QAG</a>

Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, est lui aussi monté au créneau. «Quel député socialiste veut faire tomber le gouvernement?» a-t-il demandé. «Personne n'a répondu», raconte un participant.

«On n’a pas été entendus»

Les frondeurs, une cinquantaine de députés socialistes réunis sous la bannière de «l'Appel des Cent», se sont réunis dans la foulée. Et ont décidé après concertation de voter en faveur du PLFR. «On a porté des débats, on n'a pas été entendus mais ce qui reste dans le texte ne pose pas de problèmes majeurs », avait expliqué Jean-Marc Germain plus tôt dans la matinée. Le texte, qui prévoit notamment une réduction d'impôt sur le reven