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Décryptage

Baroin, Fillon, Copé... premiers utilisateurs de la réserve ministérielle en 2011

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L'heure de la transparence ?dossier
C'est un des enseignements du bilan de l'avancée de la transparence sur ces fonds dressé mercredi par l'Association pour une démocratie directe.
François Baroin était ministre de l’Economie en 2012. (Lionel Bonaventure. AFP)
publié le 9 juillet 2014 à 19h52
(mis à jour le 10 juillet 2014 à 18h12)

Plus de mille pages, 10374 subventions accordées, 154 millions d'euros dépensés : en juillet 2013, le ministère de l'Intérieur rendait publique pour la première fois le détail de la réserve parlementaire, cette enveloppe mise à la disposition des députés et sénateurs pour financer des projets ou des associations. Une victoire pour l'Association pour une démocratie directe, créée en 2008 : son président Hervé Lebreton, se bat pour la suppression de cette opaque cagnotte, qui favorise les pratiques électoralistes et clientélistes. Mais le combat est encore loin d'être gagné, a rappelé Hervé Lebreton ce mercredi, en dressant à l'Assemblée nationale le bilan d'un an d'avancées - et de blocages.

Une nouvelle loi sur la transparence

Grande nouveauté : la loi du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, adoptée au lendemain de l'affaire Cahuzac, impose désormais la transparence de la réserve parlementaire. Les montants des subventions versées et les bénéficiaires doivent désormais être rendus publics, grâce à un amendement, déposé par