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Libération

A l’UMP, on nettoie le plus gros

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Départs de salariés dans le sillage de Bygmalion.
Le siège de la rue de Vaugirard à Paris, quand l'UMP s'y est installé, en décembre 2011. (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
publié le 16 juillet 2014 à 20h06

La transparence progresse à droite. D’un pas de sénateur. Sous la présidence bonhomme de Jean-Pierre Raffarin, l’un des trois membres, avec Alain Juppé et François Fillon de la direction provisoire de l’UMP, le bureau politique a pris acte mardi soir d’une douzaine de départs de salariés du parti, dont celui de Jérôme Lavrilleux, ancien directeur de cabinet de Jean-François Copé. Trois anciens cadres du parti sont sous le coup d’une procédure de licenciement pour faute grave : Eric Cesari, directeur général, Fabienne Liadzé, directrice financière et Pierre Chassat, directeur de la communication. Mis à pied le mois dernier après la démission forcée de Copé, ils sont tous trois soupçonnés d’avoir rendu possible, en toute connaissance de cause, le paiement des dizaines de fausses factures émises par la société Bygmalion pour un montant total de 17 millions d’euros.

Attente.Elu UMP de Courbevoie (Hauts-de-Seine) et président de la communauté d'agglomération Seine-Défense, le sarkozyste Cesari fait savoir qu'il contestera son licenciement devant les prud'hommes. Il s'étonne «d'apprendre dans la presse» qu'il ne serait plus directeur général de l'UMP. Une faute lourde ? «J'attends toujours que l'on m'explique de quelle faute il s'agit», confie-t-il à Libération. Jérôme Lavrilleux, lui, avait fait part dès le 13 juin de sa décision de démissionner de ses fonctions de directeur de cabinet après son élection au Parlement