L’Assemblée nationale a adopté tôt vendredi matin, après une nuit de débats, la nouvelle carte à 13 régions proposée par les socialistes, qui comprend notamment la fusion des régions Poitou-Charentes, Limousin et Aquitaine, ainsi que celle litigieuse du Nord-Pas-de-Calais et de la Picardie.
Cette carte, qui découle d'amendements identiques du rapporteur (PS) Carlos Da Silva et du groupe socialiste au projet de loi de réforme territoriale, prévoit également que la Champagne-Ardenne soit rattachée à l'Alsace et la Lorraine.
Cet article 1er sur la carte réduit ainsi le nombre de régions en métropole de 22 à 13 (Corse comprise), et non 14 comme le prévoyait le projet initial du gouvernement. Dans un hémicycle plutôt fourni après une nuit blanche, et en présence d’orateurs toujours aussi passionnés, ila été adopté par 52 voix, dont certaines à droite, contre 23.
Les autres fusions programmées sont: Auvergne et Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté, Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, Haute-Normandie et Basse-Normandie. Six régions demeurent inchangées: Bretagne, Corse, Ile-de-France, Centre, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Pour le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, «il n’existe pas de carte idéale» mais «nous avons eu l’audace de faire (une carte) tout en étant ouverts à ce qu’on la modifie» - ce sur quoi s