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Récit

Parlementaires, la mise au clair

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L'heure de la transparence ?dossier
Après le patrimoine des ministres, obligation est faite aux parlementaires de donner la liste de leurs collaborateurs ainsi que celle de leurs intérêts autres que politiques.
A l'Assemblée, en octobre 2012. (Photo Sébastien Calvet)
publié le 23 juillet 2014 à 20h16

Actualisé à 11h45 : les déclarations d'intérêts sont désormais en ligne et consultables ici.

Ce jeudi sont rendues publiques les déclarations d’intérêt des parlementaires. Une avancée inscrite dans les engagements du candidat Hollande, mais surtout due à l’accélérateur Cahuzac. Depuis le début du quinquennat, plusieurs textes initiés par l’exécutif et votés par le Parlement fin 2013 ont contribué à faire progresser la transparence de la vie publique.

La Haute autorité pour la transparence de la vie publique, créée à cette occasion et présidée par l’ancien magistrat Jean-Louis Nadal, est chargée de contrôler la véracité des déclarations de patrimoine et d’intérêts de 8 000 responsables publics (grands élus locaux, dirigeants organismes publics, collaborateurs du Président, des ministres et des présidents des assemblées…). Elle a d’ailleurs déjà épinglé les ministres Yamina Benguigui, pour une possible dissimulation, et plus récemment Jean-Marie Le Guen, qui avait, lui, sous-estimé ses biens immobiliers. Le cas Benguigui, qui n’est plus au gouvernement, a même fait l’objet d’un signalement au procureur.

Frais. Ce nouveau dispositif - «robuste, complet», selon Transparency International qui fait partie des ONG désormais fondées à agir au nom de citoyens auprès de la Haute autorité (lire page 5) - comporte notamment la prévention des conflits d'intérêts, le contrôle citoyen sur les déclaratio