C'est soit Guillaume d'Orange et sa devise «Je maintiendrai», soit le roi Arthur à la Table ronde de son conseil régional. Le président (PS) de Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin a déjà dit sur tous les tons qu'il n'acceptait pas la fusion de la région de Montpellier avec Midi-Pyrénées. Autour de lui le mois dernier, ses chevaliers conseillers régionaux ont, le bras droit en avant et sous l'œil des photographes invités pour l'occasion, juré fidélité politique à leurs terres. Et ce mercredi à l'Assemblée, sur les huit députés ayant résolument choisi de voter contre le projet de réforme territoriale, trois sont élus de la région.
Pour être précis, ces trois frondeurs sont deux élus PS de l’Hérault, Kléber Mesquida et Christian Assaf, et un élu tout aussi PS des Pyrénées-Orientales, Robert Olive. Trois autres députés socialistes des lieux ont préféré la méthode plus douce de l’abstention. Dont le député de l’Aude Jean-Paul Dupré. Ce qui est déjà plus singulier.
Défiance
Carcassonne n'étant qu'à moins d'une heure d'autoroute de Toulouse, ce département de l'Aude n'est pas sujet aux mêmes urticaires que Christian Bourquin quand est évoquée la fusion avec Midi-Pyrénées. S'il devait y avoir défiance, celle-ci vaudrait plutôt envers Montpellier. A tel point que l'ensemble des élus audois ont adressé le 12 juillet dernier une lettre ouverte au président Bo