Menu
Libération
À chaud

La publication des déclarations d'intérêts, c'est maintenant

Article réservé aux abonnés
Profession exercée en parallèle, détention d'actions de sociétés, activités des conjoints... Députés et sénateurs ont dû se plier à l'exercice. Les documents sont en ligne.
Vue de l'hémicycle de l'Assemblée nationale réalisée le 06 décembre 2005 à Paris, avant une séance de question au gouvernement. AFP PHOTO JACQUES DEMARTHON (AFP)
publié le 24 juillet 2014 à 13h22
(mis à jour le 24 juillet 2014 à 17h35)

Il se sent un peu nu, Henri Guaino, en ce jour de publication des déclarations d'intérêts et d'activités des parlementaires  – ainsi que de leurs conjoint(e)s et collaborateurs – sur le site de la Haute Autorité de la transparence. Si le député (UMP) des Yvelines juge «dégradant d'aller se déshabiller en place publique», il s'est soumis à cette obligation inédite, comme quelque 900 députés et sénateurs. Une disposition prévue par les lois de moralisation de la vie publique, concoctées dans le sillage de l'affaire Cahuzac.

Le fait d'omettre de déclarer une partie substantielle de ses intérêts (activités professionnelles exercées en plus du mandat, fonctions bénévoles, détention d d'actions…) sera passible de trois ans de prison, d'une amende de 45 000 euros et pourra être assorti d'une peine d'inéligibilité. «Les citoyens doivent donc se saisir de ce nouveau droit», plaide l'ONG Transparency international. Et sont invités à y regarder de plus près… L'association Regards Citoyens, adepte de l'open data et qui publie déjà le site nosdeputes.fr, ouvre une application participative pour faciliter les recherches. A 15h30, Regards Citoyens se targuait d'avoir déjà 7 000 contributions…