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Libération

Un petit bond en avant pour la transparence

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Les déclarations consultables sont appelées à s’étendre.
publié le 24 juillet 2014 à 20h16

De bonne ou de mauvaise grâce, convaincus de participer à une «révolution dans notre vie démocratique» comme le socialiste Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l'Assemblée nationale, ou jugeant «dégradant de se déshabiller en place publique», comme l'UMP Henri Guaino, les 925 députés et sénateurs n'avaient guère le choix. L'UMP Jacques Myard a beau s'insurger en signant la sienne d'un «A bas l'inquisition !» rageur, jeudi, leurs déclarations d'intérêts ont été rendues publiques sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (Hatvp.fr), crée par la loi en octobre 2013, dans le sillage du scandale Cahuzac.

«Mandat». Une mine d'informations. Mais encore faut-il s'armer de patience. Les déclarations, certes publiques, ne sont consultables qu'en format PDF. Cette année en tout cas. L'association Regards citoyens, adepte de l'open data et à l'origine du site Nosdéputés.fr, a ouvert une application participative pour numériser ces informations et faciliter les recherches dans ces données. Le jour même , plus de 7 000 personnes avaient proposé leurs services. «Les citoyens doivent se saisir de ce nouveau droit», plaide aussi l'ONG Transparency