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les gens

Présidence de l’UMP, Sarkozy un pied dedans, un pied de l’or

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publié le 28 juillet 2014 à 19h46

C’est la danse du ventre de l’été. Nicolas Sarkozy reviendra-t-il en septembre sauver l’UMP, la droite et la France ? Ou sa présence publique sera-t-elle cantonnée aux conférences internationales et aux bureaux des juges instruisant les affaires dans lesquelles son nom est cité ?

Lundi, c'est le Figaro qui s'y est collé, citant une phrase assez obscure de l'intéressé - «Aujourd'hui, il faut encore partir, et réussir à bien partir» - pour en conclure que, «même s'il n'avoue rien de définitif, tout semble donc pointer vers le retour». Que Sarkozy ait fait la une de Nice-Matin et de Paris Match en Vespa avec Carla et en cycliste aux jambes bien lisses (ou photoshopées) prouverait qu'il y pense en se rasant.

Invité vendredi à Brazzaville pour deviser contre rémunération lors d'un forum sur la «bancarisation» en Afrique, l'ex s'est laissé aller a une digression qui résume son état d'esprit, et «pas seulement sur la gouvernance mondiale», frétille le Figaro : «La pire façon de conduire la politique d'un pays, c'est de la conduire avec l'obsession du consensus. Le monde va à une vitesse stupéfiante, et la bonne décision est celle qui est prise au bon moment.» Et pan pour Hollande.

S’il revient prendre la présidence de l’UMP pas question néanmoins de le faire à temps plein : Sarkozy veut conserver ses bureaux rue de Miromesnil et ses juteuses conférences. Autant de conditions qui pointent surtout son indéc