La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal a dénoncé mardi les «attaques misogynes et brutales» émanant d'élus qui protestent contre sa décision de bloquer un projet d'autoroute dans l'Ouest et réaffirmé son choix, jugeant qu'il n'est «pas réaliste de mettre 900 millions d'euros dans 60 km».
«C'est une façon dépassée de faire de la politique, on peut avoir des avis différents, discuter, se respecter, mais les attaques à la fois misogynes et brutales, vraiment, ne font pas avancer les dossiers», a réagi Ségolène Royal sur Europe 1.
«Continuons à discuter, ce n'est pas la peine qu'une poignée d'élus menace, vocifère, insulte. A quoi ça sert ?», a-t-elle poursuivi.
Des parlementaires et élus de gauche et de droite de Vendée, Charente-Maritime et Pays-de-la-Loire ont écrit au Premier ministre Manuel Valls pour réclamer que l'Etat n'abandonne pas le projet d'autoroute A831, auquel Ségolène Royal a annoncé qu'elle s'opposerait.
Jugeant «inacceptable» cette décision «soudaine» et «improvisée», les élus estiment que cette autoroute est «absolument essentielle à la vitalité de nos territoires durement touchés par la crise» et «pour la sécurité des