Le vice-président du FN, Louis Aliot, s'est opposé mardi à ce que l'accueil de chrétiens d'Irak persécutés s'exerce au-delà d'une stricte application du droit d'asile, comme l'a proposé le gouvernement. «Si on commence à accueillir toute la misère du monde, ça va faire du monde qui doit venir chez nous car il y a beaucoup de misère dans le monde», a-t-il affirmé sur Sud Radio. Louis Aliot a ensuite joint l'AFP pour expliquer qu'il souhaitait que les autorités exercent le droit d'asile «de manière restreinte». «Mais Le droit d'asile, c'est le droit d'asile. Il s'applique».
Le député européen a prôné à la radio comme solution de «ne pas entamer des conflits dont on prend en pleine figure les conséquences». «C'est valable pour l'Irak (...), pour la Libye, l'Egypte, la Tunisie où vous avez des centaines de milliers de gens qui fuient la guerre civile et les persécutions et qui ne rêvent que d'une chose, venir en Europe pour s'y installer. La France ne peut plus recevoir d'immigration.»
Les chrétiens contraints de fuir en masse
Louis Aliot s'était dit auparavant «très contrarié, très inquiet, très en colère contre la persécution des chrétiens d'Orient, partout, dans tous les pays où la charia s'applique, où les musulmans totalitaires sont au pouvoir, je parle bien des régimes totalitaires musulmans».
Le gouvernement s’est dit prêt lundi à favor