Des menaces, encore des menaces. Dans un entretien à paraître demain dans le Nouvel Observateur, le président du Parti radical de gauche (PRG), Jean-Michel Baylet, prévient ses alliés socialistes qu'il n'accepte toujours pas la réforme territoriale en l'état. Et que les trois ministres radicaux, Silvia Pinel, Annick Girardin et Thierry Braillard, pourraient plier bagage s'ils n'étaient pas entendus sur le sujet.
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Surnommé «Monsieur 1%», pour son score à la primaire en 2011, Jean-Michel Baylet ne digère pas l'union de sa région Midi-Pyrénées, avec sa voisine, Le Languedoc Roussillon. «Notre désaccord est grave et profond», assène Jean-Michel Baylet, «Sur le fond, nous comprenons la nécessité de la réforme, mais nous disons qu'il faut la faire sur des critères objectifs et sérieux. Au lieu de cela, on fusionne par exemple les deux immenses régions que sont le Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, mais on ne rattache pas la petite région des Pays-de-la-Loire à la Bretagne pour des raisons d'amitié personnelle avec le président de la République», fait remarquer le sénateur qui est aussi président du conseiller général du Tarn et Garonne, un département sit